Fail en Corée: Loveland (Jour 4)

Joyaux du mauvais goût à la coréenne et point culminant de notre séjour à Jeju, la visite du parc pour adulte "Loveland". Alors que la Corée du Sud est connue pour être un pays assez conservateur qui bannit du public toute image vaguement sexuelle de son paysage audiovisuel (les épaules d'une femme, ou une poitrine pas assez couverte comptent comme sexuel), et où faire plus que tenir la main de sa conjointe dans la rue peut facilement passer pour une atteinte à la pudeur, le parc de Loveland constitue une anomalie étonnante dans ce pays.

On notera d'ailleurs que ce parc est au milieu de nulle part et que l'arrêt de bus qui est juste devant porte un nom qui n'a rien à voir avec le parc. Si les coréens ont gardé ce parc parce que les touristes y vont, on sent quand même qu'ils ne sont qu'à moitié à l'aise avec la présence de cette chose au milieu de leur société si harmonieuse. Le parc est officiellement interdit aux moins de 20 ans, mais personne à l'entrée n'avait l'air de vraiment contrôler l'âge des visiteurs.

L'entrée de Loveland

Une garderie sur le parking de l'entrée pour si vous souhaitez y laisser vos enfants.

Pour la petite histoire, ce parc est au départ une initiative d'un groupe d'étudiants de Hongik University qui ont créé les premières statues et fondé le parc qui s'est par la suite agrandit grâce à des donations et des expositions d'autres œuvres d'art ou de sex toys par des artistes indépendants. Le parc met donc en scène de représentations explicites d'hommes et de femmes s'adonnant à divers actes de plaisir. Prix du ticket : 8.000wons. Sans plus attendre, les photos :