Pour notre quatrième jour au Japon, et après une longue journée à marcher dans Nara, nous avons pensé qu'il était plus raisonnable de faire quelque chose qui ne soit pas trop loin afin d'être en forme pour aller visiter Kyoto le Lundi et le Mardi.
Nous avons donc décidé de retourner à Namba, que nous n'avions pas vraiment eu le temps de visiter le premier jour, puis de passer l'après-midi dans le quartier entre Namba et Tennouji, entre autres pour visiter Tennouji-Taisha, le temps à côté de la gare de Tennouji.
La tour d'Osaka, environ 20€ la visite qui incluait 2h de queue et probablement pas grand chose à voir. Nous ne sommes donc pas montés |
Pour le midi s'est posé le problème de restaurant, la faute à nos compétences limitées en Japonais. Nous avons finalement trouvé une enseigne avec marqué dessus "Ramen" (nouilles) en katakanas et des plats qui avaient l'air sympas affichés sur la porte. Mais surtout, ce n'était pas trop cher.
Nous sommes donc entrés et avons été accueillis dans un restaurant désert par une vieille japonaise croulante et qui se déplaça vers nous avec difficulté pour nous donner la carte. Et là, ce fut le fail ! Tout en kanjis et pas de dessins. Nous échangeons un regard angoissé avec Frédéric tandis que l'ultra vieille mamie Japonaise commence à amener des verres et de l'eau froide.
Faute de pouvoir lire le menu en kanjis, nous avons essayé très fort de nous rappeler des kanjis de base appris avec Yukiko Sensei pour voir si nous ne pouvions pas reconnaitre quelques clés. En effet, la plupart des kanjis sont composés de plusieurs sous-symboles, les plus basiques étant appelés des "clés", et à défaut de pouvoir lire un kanji ou de comprendre ce qu'il veut dire, on peut parfois se faire une vague idée en reconnaissant quelques clés qui le composent. Nous avons finalement tous les deux commandé la même chose, des ramens dont nous ne connaitrons jamais le nom, mais dans lesquelles nous avions reconnu la clé du feu et celle du porc.
Pendant que la vieille japonaise était occupée à transmettre les instructions au cuisto et à préparer nos bols, Fred a voulu lire un des mangas à disposition dans le restaurant. Ce n'est pas très surprenant quand on connait un peu le Japon, mais ça fait quand même bizarre les premières fois, Fred est tombé sur un bouquin format catalogue entièrement ne contenant que des hentaï (les BD pornos Japonaises). Le Japon a des moeurs très libérées lorsqu'il s'agit de sexe et surtout de porno, et lire des mangas porno, ou regarder du porno dans des endroits publics n'a rien d'exceptionnel et est parfaitement toléré, d'où la présence de ce genre de BD dans le restaurant.
Une telle chose ne serait pas possible en Corée, où le mélange de bigoterie Catholique et de Confucianisme exacerbé fait que le sexe est quelque chose dont il ne faut pas parler et qui de toute façon ne saurait exister avant le mariage, et dans le seul but d'avoir des enfants. Les propos sont à peine exagérés quand on sait que l'éducation sexuelle est inexistante en Corée, que le "porno" ou toute image un peu tendancieuse est traqué dans tous les médias (net propre, Satan dans Lady Gaga, tout ça), et quand on sait que la plupart des jeunes coréennes mentent à leur parents lorsqu'elles ont un copain, surtout si c'est un occidental susceptible de ne pas être au courant de cette histoire d'abstinence jusqu'au mariage.
Bref, revenons à nos ramens, ce sont bien des nouilles avec du porc grillé qui nous ont été amené, et le repas aurait pu être parfait si la vieille proprio japonaise ne nous avait pas suggéré de rajouter 2 tonnes de sel. Mais bon, ça n'était pas mauvais, juste trop salé ...
Et l'après-midi donc, nous avons été visité Tennouji-Taisha, dont voici quelques photos :
Enfin, je vais terminer avec quelques photos prises dans le restaurant de yakitoris (brochettes) où nous avons été le soir. L'endroit était super sympa, avec une ambiance extraordinaire.
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