Comme expliqué dans le précédent article, notre séjour au Japon a commencé sous une chaleur caniculaire lors de notre arrivée à Osaka Kansai Airport. Outre la chaleur insoutenable, notre premier constat a été qu'il nous était impossible de lire quoi que ce soit au Japon. En effet, pour ceux qui ne le savent pas, les japonais ont un système d'écriture un peu masochiste qui se compose des kanjis (caractères chinois) et de deux syllabaires : les Hiraganas pour les mots japonais, et les Katakanas pour les mots étrangers. Durant nos cours avec Yukiko Sensei à l'EISTI, nous nous étions surtout concentrés sur les Hiraganas et les Katakanas et sur une centaine de kanjis. Nous avons bien été forcés de constater qu'il est impossible de lire quoique ce soit en Japonais sans connaître un nombre important de kanjis. Le fait que nous n'avions pas pratiqué le japonais depuis presque un an n'a pas aidé non plus. A titre de comparaison, les coréens ont abandonné les signes chinois et ont un syllabaire unique, le hangeul, qui fait tout.
Notre désespoir a été grand lorsque nous nous sommes retrouvés face à une machine pour vendre des tickets de train semblable à un gros minitel, avec des gros boutons partout et trucs écrit en Japonais dans tous les sens. Ajoutons que la carte au-dessus avait 3/4 des stations écrites uniquement en Kanjis. Pas de chance pour nous, nous devions nous rendre à Mikunigaoka, qui n'est ni un terminus, ni une grande gare et donc n'est pas traduite en anglais. Mais nous sommes au Japon, aussi un agent de la JR Line a volé à notre secours et nous a aidé à prendre nos premiers tickets de métro japonais.
Des bonzaïs le long des voies. |
Une fois arrivés à Sakai via la gare de Mikunigaoka, le périple n'était pas fini, il a fallu trouver la Banana House à partir du plan google map imprimé en Corée, et bien évidemment, nous nous sommes perdus. Cette fois ce sont deux japonaises qui sont venus à notre secours, déviant de leur route avec leur vélo pour venir aider les deux gaijins perdus. Après quelques explications avec elles, suivis d'un coup de fil à Adrien, nous avons pu arriver à Banana House et récupérer notre chambre.
La chambre |
Après avoir découvert un peu le quartier et s'être imprégné de l'ambiance, la fatigue de voyage s'est quand même faite ressentir et nous sommes donc rentrés à Sakai pour manger avec quelques uns de nos collègues de l'EISTI. Une petite remarque au passage, nous trouvions déjà qu'en Corée la nuit tombait tôt, vers 20h en moyenne en ce moment, mais au Japon qui est sur le même fuseau horaire, c'est encore pire, il fait nuit vers 19h et c'est aussi ça qui nous a poussé à rentrer.
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