Alors que nous entamons nos sept derniers jours en Corée du Sud avant le retour en France, profitant du fait que nous avions récupéré la caution de l'appartement en début de semaine, Shin Yeong et moi sommes partis pour un voyage de deux jours à Sokcho dans l'Est de la Corée.
Le récit de ce voyage sera probablement le dernier de ce blog, puisque faute de temps Shin Yeong et moi n'en avons pas d'autre de prévu, et sans trop m'avancer je pense que c'est la même chose pour Frédéric et Sangsun.
Notre choix s'est porté sur la ville de Sokcho pour deux raisons : Le voyage de la semaine précédente à Samcheok avec Frédéric m'avait beaucoup plus parce que la côté Est est vraiment belle, et aussi parce que depuis Sokcho on peut se rendre à Seoraksan, un site touristique très populaire et qui est la troisième plus haute montagne de Corée après Hallasan et Jirisan.
C'est moins important, mais Sokcho présentait tout de même un troisième avantage : Il y a un bus entre Incheon bus Terminal et Sokcho et nous n'étions donc pas obligés de partir de Gangnam.
Après 3h30 de trajet, nous sommes arrivés dans le centre ville de Sokcho vers midi et nous nous sommes dirigés vers un restaurant spécialisés dans les sushis (초밥 en coréen) et sashimis, spécialités pour lesquelles la ville de Sokcho et la région de Gangwondo en général sont très réputés.
Ce n'est qu'après ce repas que nous sommes partis à l'assaut du Seoraksan. Enfin, pas vraiment ... Faire l'ascension complète de Seoraksan depuis l'entrée du parc prend environ 12h pour des marcheurs expérimentés et il nous aurait donc fallu deux jours entiers avec du matériel de camping si nous avions vraiment voulu faire ça. De plus, avec la température ambiante de 37°C, ça n'était pas vraiment une bonne idée.
Fort heureusement, pour les touristes comme nous, il est possible d'avancer assez loin en bus dans le parc de Seoraksan, puis de prendre un téléphérique pour monter pas loin du sommet. Il faut compter 3.000 wons pour rentrer dans le parc et 5.000 wons de plus pour le téléphérique.
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L'ours noir d'asie symbole du parc de Seoraksan. Il y aurait encore quelques dizaines de ces ours en liberté en Corée du Sud, et il semblerait que ce soit à Seoraksan qu'on ait le plus de chance de les croiser. |
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Une vue panoramique de la montagne. A droite, on aperçoit les câbles du téléphérique. |
Avis aux visiteurs qui voudraient faire comme nous et prendre le téléphérique pour éviter de grimper la montagne à pied, outre le prix de celui-ci, il peut y avoir des temps d'attente importants aux heures de pointes, en particulier le weekend. Pour vous donner une idée, il nous a fallu attendre une bonne heure et demie avant de pouvoir monter, et pourtant nous étions en semaine in mercredi après-midi avant 14h.
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Photo prise juste avant l'arrivée de la cabine |
L'ascension dure 5 petites minutes durant lesquelles il est possibles de prendre des photos si vous avez réussi à trouver une place contre les vitres de la cabine sans qu'une Ajumma ne vous pousse violemment pour piquer votre place.
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La vue en haut du téléphérique |
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Une autre photo de la vue |
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la mer au pied de la montagne |
Le téléphérique permet certes de monter relativement haut, mais l'ascension jusqu'au sommet n'est pas pour autant terminée ! Après le téléphérique, il faut marcher dix bonnes minutes sur un petit sentier et monter quelques escaliers avant de pouvoir sortir de la forêt et seulement apercevoir le sommet.
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Vue sur la vallée une fois sortis de la forêt |
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On aperçoit le sommet au fond de la photo, le plus dur reste à faire ! |
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Photo prise sur la zone rocheuse avec Shin Yeong |
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Le terrain devient plus accidenté |
Si vous avez bien regardé les photos précédentes, vous aurez sans doute compris que les chaussures à talons, tongs, sandales, sabots et autres chaussures qu'affectionnent les coréens sont à proscrire pour monter jusqu'au sommet. Après avoir tenté de grimper un peu plus haut avec moi, Shin Yeong a finalement décidé d'abandonner et de m'attendre sur un rocher. Vous êtes donc prévenus, pour monter à Seoraksan, même en prenant le téléphérique, des chaussures de sport sont quand même nécessaires pour aller jusqu'au sommet !
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Quand elle a vu ça, Shin Yeong a fait demi-tour |
J'ai donc poursuivi l’ascension tout seul et je dois dire que même avec des bonnes chaussures, des cordes pour aider des des prises qui ont été ajoutées, c'est quand même assez sportif et plutôt casse-gueule. Il y a d'ailleurs en permanence un guide de montagne coréen près du sommet, qui équipé d'un sifflet donne des instructions pour savoir quand on peut monter et quand on peut descendre afin d'éviter que les gens ne se retrouvent bloqués aux endroits où une seule personne peut passer à la fois et dans un seul sens. J'ai néanmoins fini par atteindre le sommet !
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Vue panoramique depuis le sommet, malheureusement il y a un contre-jour sur la gauche |
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Un autre sommet en face |
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Au loin on aperçoit Sokcho |
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Les montagnes |
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Une photo de moi au sommet, gentiment prise par un Coréen. |
Après être redescendus de Seoraksan, comme nous avions eu bien chaud et qu'il était encore tôt, nous sommes partis direction la plage de Sokcho pour nous rafraichir et profiter de la fin de l'après-midi au bord de la mer.
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La plage de Sokcho, noire de monde, avec ses parasols à 15.000wons |
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Les coréens, qui pour beaucoup se baignent tout habillé ! |
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