Un petit billet pour vous dire qu'on n'est pas morts. Fred a un article sur son weekend en route, et nous commençons à regrouper des photos pour l’épisode II des chroniques de la Corée.
Que se passe-t-il en ce moment en Corée ? Et bien pas grand chose ! C'est la fin du semestre donc les coréens sont tous occupes a réviser et a écrire des papiers de fin de semestre pour leurs différents cours. Nos activités du weekend sont par conséquent réduites.
Nous ne faisons pas vraiment exception à la règle, même si nous travaillons beaucoup moins que les coréens, nous avons eu le partiel de Neural Network la semaine dernière (Fred a eu 100/100 et moi 95/100, je le hais), une présentation a préparer pour Software Engineering mercredi, une autre pour Neural Network aujourd'hui, et ça se poursuit la semaine prochaine avec le partiel d'Intelligent Computer Vision lundi (le prof qui n'a jamais fait cours), les partiels de coréen et Software Engineering dans deux semaines et le rapport de projet Software à rendre dans deux semaines aussi. Bref, nous sommes chargés aussi, mais dans l'ensemble tout faire deux jours avant limite les risques de ruiner ses weekend et ses soirées pour un résultat qui sera de toute façon le même (oui, quand on commence à apprendre 2 mois avant, tout est oublié le jour du partiel).
J'en viens maintenant au titre du billet. Je vais vous parler du séminaire. Pour ceux qui ne se souviennent pas, le séminaire est la réunion de l'ensemble des membres du laboratoire qui a lieu tous les Samedi matin, sauf quand le professeur est occupé ou en voyage. Globalement, chaque semaine trois ou quatre personnes y présentent leurs travaux et avancées, ou présentent un article de journal pour ceux qui n'ont pas de thèse ou de mémoire en préparation. Le professeur décide alors si notre travail est bien "Your work is quite interesting", ou pas "This is non-sense ! / No one can understand.", puis il fournit quelques conseils et idées d'approfondissements après avoir consulté les avis des plus anciens élèves du laboratoire : "You need to go deeper / You need to be more specific / I think you should talk with X / You should read Y". Et parfois, même si ça ne nous est pas encore arrivé, il demande que tous les détails soient apportés a son bureau pour la veille.
En somme, le séminaire, c'est la matinée ou le professeur encadre les travaux de recherche. Mais comme nous sommes 17 dans le laboratoire, avec un rythme moyen de 4 élèves par semaines, autant dire qu'on ne passe pas souvent ...
La semaine dernière c’était un peu le drame, entre une conférence qui approchait, ceux qui essayent de publier depuis 7 ans pour fuir, ceux qui voulaient passer à cette date pour éviter que ça tombe pendant les exams, et ceux prévus pour le planning, le séminaire a duré 3h et nous avons failli mourir de faim.
Cette semaine, le drame fait boule de neige, il n' y a personne pour passer, ce qui est impensable et pourrait attrister le professeur qui en viendrait a croire que personne n'a cherché cette semaine. Il y a donc eu une réunion de crise pour remplir le planning de séminaire des semaines suivantes afin que le professeur puisse être fier de nous. Mais hélas, nous n'avons toujours officiellement personne de programmé pour demain.
Chouette me direz-vous, on va pouvoir dormir ! Et bien pas sur, cette affaire perturbe fortement nos collègues coréens qui ont envoyé un mail pour dire que le séminaire de demain était en attente et non pas annulé! On ne sait jamais, des fois que quelqu'un veuille improviser un numéro de claquettes! Pour le moment, il n'est donc pas question de ne pas venir, ce n'est pas envisageable.
Comme le fait remarquer si justement Fred, si on vient il n'y aura pas séminaire, et si on ne vient pas il y aura forcément séminaire (c'est la loi du Fail) et notre absence sera forcement remarquée. D’où le trololo dilemme du réveil ou pas pour demain matin.
Ajoutons aussi, qu'il n'est pas possible qu'un seul de nous deux vienne. Imaginons que je reste couché et que Fred y aille. Et bien je risquerai de faire subir a Fred une séance d'inquisition pour qu'il réponde aux questions de pourquoi je ne suis pas la, d’où je suis et peut-être d’où j'ai passé la nuit. Il est en effet impensable qu'il ne sache pas ! Il faudra donc qu'on se mette d'accord quoi qu'on décide.
Je profite de ce billet pour avoir une pensée pour le Trololo Guy, sponsor officiel de la musique de notre double diplôme via le réseau n+i qui est en ce moment dans le coma .(Il y a un double sens dans la phrase. Mais on espère que les deux sortiront du coma).
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